Tout d’abord, cette proposition de loi s’attaque au plafonnement de l’indemnisation à la valeur du bien au moment du sinistre. Actuellement, ce mécanisme pénalise les propriétaires dont la valeur du bien est inférieure au coût des travaux de réparation, les laissant ainsi avec des dépenses considérables à leur charge. Nous cherchons à supprimer cette inéquité et à permettre une indemnisation plus juste pour tous les propriétaires, quelle que soit la valeur de leur bien. De plus, cette proposition de loi étend la garantie contre les effets des catastrophes naturelles pour couvrir les dommages matériels directs et indirects non assurables subis par les biens lors de la première manifestation du risque, à concurrence de leur valeur fixée au contrat. Cela permettrait aux propriétaires d’obtenir une indemnisation plus complète et de faire face plus sereinement aux conséquences de la sécheresse sur leurs biens.

Enfin, pour mieux anticiper et évaluer les phénomènes de sécheresse, la proposition de loi prévoit la mise en place de moyens de mesures pluviométriques nécessaires à la constatation d’épisodes de sécheresse-réhydratation des sols. Cette mesure permettrait de recueillir des données précises pour déterminer les zones touchées par la sécheresse et d’accélérer le processus d’indemnisation pour les propriétaires concernés.